Type: Adénocarcinome avancé ou métastatique ou carcinome épidermoïde de l’œsophage avec progression après - Le promoteur: Merck Sharp & Dohme (MSD) - Chibret

Étude KEYNOTE-181 : étude de phase 3 randomisée comparant le pembrolizumab à une chimiothérapie par docétaxel, paclitaxel ou irinotécan chez des patients ayant un adénocarcinome avancé ou métastatique ou un carcinome épidermoïde de l’oesophage en progression après une thérapie standard de première ligne. [essai clos aux inclusions] Le cancer de l’oesophage est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’oesophage. Le cancer épidermoïde est principalement lié à l’alcool et au tabac ou à la consommation habituelle de boissons ou aliments chauds. L’adénocarcinome se développe dans le bas de l’oesophage et est lié au reflux oesophagien, à l’excès alimentaire, aux calories d’origine animale et à l’insuffisance d’activité physique, d’où sa relation avec le surpoids. La chimiothérapie est un traitement de base pour le cancer de l’oesophage avancé, mais certaines tumeurs progressent en cours de traitement. Le pembrolizumab est une immunothérapie capable de rétablir la capacité de l’organisme de reconnaître et attaquer les cellules cancéreuses donnant lieux à une activité antitumorale. L’objectif de cette étude est de comparer le pembrolizumab à une chimiothérapie par docétaxel, paclitaxel ou irinotécan chez des patients ayant un adénocarcinome avancé ou métastatique ou un carcinome épidermoïde de l’oesophage en progression après une thérapie standard de première ligne. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à 35 cures. Les patients du deuxième groupe recevront une thérapie standard laissée au choix de l’investigateur parmi ces 3 options : soit du paclitaxel par voie intraveineuse une fois par semaine pendant trois semaines d’une cure de 28 jours, soit du docétaxel par voie intraveineuse le premier jour d’une cure de 21 jours, soit de l’irinotécan par voie intraveineuse toutes les deux semaines. Les patients seront suivis pendant 5 ans.

Essai clos aux inclusions